NEIGE — Vue sur Lille Fives, ce matin la neige tombe sur La Maison Fives

NEIGE — Vue sur Lille Fives, ce matin la neige tombe sur La Maison Fives

Neige sur Lille Fives : une parenthèse d’hiver depuis La Maison Fives

Ce matin, la neige a traversé Lille en petits traits blancs. Ça file vite entre les toits en briques, ça ne reste pas au sol… et pourtant, ça change tout. On est dans notre maison d’angle, La Maison Fives, et on regarde le quartier prendre cette lumière froide de novembre. C’est rare ici, la neige en novembre, alors on savoure. Juste quelques minutes, le temps d’une parenthèse d’hiver.

La vue depuis tout en haut de la maison

Depuis le dernier niveau, on voit la cuisine, le salon, la cour, et juste en face le bâtiment avec nos chambres — notre five-room hôtel tout simple et design — et la future boutique. On a vraiment cette sensation de mini-village vertical, posé dans Lille Fives, où chaque espace vit sa petite météo. Il ne neige pas fort, mais le rythme de la maison d’hôtes ralentit d’un coup, comme si on passait en mode silencieux.

Fives-Cail sous un voile blanc

En tournant la caméra vers l’extérieur, on aperçoit Fives-Cail au loin. Les façades rouges, la structure industrielle, et ces traits blancs qui tombent droit. La neige ne tiendra pas, mais ça suffit pour donner un autre relief au quartier. On est à deux pas de ce morceau d’histoire en transformation, et à chaque fois qu’il neige (même trois flocons), on voit le lieu différemment. Lille Fives, Lille Fives Cail… le paysage change, juste le temps d’un souffle.

Une météo rare qui fait tout basculer

La neige en novembre à Lille, ce n’est pas la norme. Si vous êtes curieux, jetez un œil aux tendances locales sur Météo-France Lille. Nous, on s’est juste laissé happer par ce petit froid et cette lumière. Il y a quelque chose de très doux à voir la cour se déposer, la cuisine devenir plus cosy, le salon se faire plus calme. Quelques minutes, pas plus. Mais ça suffit pour écrire un matin différent.

Entre maison, atelier et future boutique

Ce moment-là, on l’a vécu entre les allers-retours de la maison et le bâtiment d’en face. On pense déjà à l’atelier, à la future boutique, à la céramique encore tiède qui sèchera plus lentement quand il fait ce temps. Les jours de neige, l’idée d’une petite galerie ouverte sur la rue prend une autre couleur. C’est aussi pour ça qu’on aime cette adresse à Lille, à Fives : le quartier bouge, nous aussi, et la météo s’invite parfois dans le projet.

Une pause d’hiver

On ne sait pas si on reverra la neige demain ou si c’était juste un clin d’œil. Ce matin, c’était l’occasion de regarder autrement notre hébergement, nos chambres, et cette cour qui fait lien entre les espaces. Une micro parenthèse, simple, et un peu magique.

Pour situer le contexte et en savoir plus sur la ville et ses évolutions, vous pouvez explorer le site de la Ville de Lille ou l’Office de tourisme de Lille. Et pour la grande histoire du site industriel voisin, on vous conseille la page consacrée à Fives-Cail Babcock.

Vidéo et post à retrouver ici pour prolonger le moment et nous suivre sur les réseaux : https://www.facebook.com/reel/860385676352300/

Ce matin, 8h. Un run trempé, un ciel bas, Lille encore à moitié endormie, et M.Chat qui sourit au Tripostal

Ce matin, 8h. Un run trempé, un ciel bas, Lille encore à moitié endormie, et M.Chat qui sourit au Tripostal

RUN sous la pluie, sourire au Tripostal : notre clin d’œil à M.Chat à Lille

Ce matin, 8h. Un run bien trempé, ciel bas, Lille encore à moitié endormie. On glisse entre Euralille et la gare Lille-Flandres, et comme à chaque fois, il surgit d’un coup au-dessus du pavé rouge brique du Tripostal : le grand Chat jaune, sourire XXL. Toujours là, toujours en train de sourire. Et franchement, ça change la matinée.

M.Chat, un marqueur de bonne humeur dans la ville

Ce chat-là, c’est M.Chat, l’une des icônes du street art en France. Né au début des années 2000 sous les bombes de Thoma Vuille, il s’est d’abord faufilé sur les murs d’Orléans avant de traverser les villes du monde. Paris, New York, Hong Kong, Séoul, Dakar, Tokyo, Londres… Partout le même sourire immense, les yeux en amande, la vibe joyeuse. Un personnage qui passe comme un clin d’œil géant et laisse une trace de bonne énergie.

Le spot lillois : au Tripostal, là où tout se croise

À Lille, sa place est toute trouvée. Sur le mur rouge du Tripostal, juste à l’endroit où les flux se mêlent entre centre-ville, gares, bureaux et centre commercial. On l’aperçoit depuis la passerelle, depuis Euralille, même en sortant du métro. Il fait partie du décor, comme s’il avait toujours été là. Ce n’est pas un détour compliqué : c’est au cœur du passage, en plein trait d’union lillois.

Notre petite routine : courir, lever les yeux, sourire

Nous, on passe souvent par là en courant. Soula devant, Gapi à fond, et moi un peu derrière avec le téléphone. Rien d’extraordinaire : juste un run entre Lille Fives et le centre. Mais à chaque fois qu’on voit le Chat, on ralentit. On lève les yeux. Il a un truc, ce personnage. Une présence joyeuse qui allume le paysage, même sous la pluie, même dans le froid. Aujourd’hui c’était mouillé, glissant, gris. Lui, là-haut, il souriait comme toujours. Et ça suffit à colorer la matinée.

Fives, centre, Tripostal : ce qu’on aime dans cette traversée

Ce qu’on kiffe, c’est le contraste. On part souvent de notre coin à Lille Fives, on coupe par les rails, on débouche sur les tours et les voies qui s’entrecroisent, et bam, le mur rouge et le jaune intense de M.Chat. C’est simple, urbain, direct. Courir dans Lille comme ça, c’est sentir les rythmes de la ville, et ce Chat, c’est un repère. Un signe que la ville respire et que l’art s’invite dans le quotidien.

Si vous passez par là…

La prochaine fois que vous filez entre la gare Lille-Flandres et Euralille, levez les yeux vers le Tripostal. Avec un peu de chance, il sera là, en train de sourire comme si le ciel était bleu, même quand il ne l’est pas. Nous, on continuera d’y passer, avant de rentrer à La Maison Fives, notre petite maison d’hôtes et atelierboutique de céramique à Lille Fives Cail, là où on aime faire vivre les choses simples et belles.

Pour voir la vidéo du run et nous suivre, c’est par ici : notre post Facebook.

RUN — Lille Fives, 7h du matin, un petit run d’hiver

RUN — Lille Fives, 7h du matin, un petit run d’hiver

RUN d’hiver à Lille Fives, 7h du matin

Il est un peu plus de 7h, on chausse les baskets et on file dans les rues de Lille. À Lille Fives, la nuit s’accroche encore. Le sol est mouillé, l’air pique un peu, les lampadaires font le job. Et parfois, sous les arbres, avec la brume et ces halos jaunes, on jurerait une scène d’Hitchcock. Une lumière de studio, posée là par la ville, comme si quelqu’un avait réglé les projecteurs pendant qu’on dormait. Pour l’ambiance hitchcockienne, on valide. Pour le café, on attend le retour.

On passe près des Halles Saint-Louis, ce coin qu’on traverse souvent sans trop y réfléchir. Gapi file devant, Soula ouvre la route. Rien d’exceptionnel sur le papier, juste des morceaux de ville qui défilent, et ça suffit à nous remettre les idées en place. C’est notre petite routine winter vibe: un run court, un silence mouillé, et la ville qui se réveille en douceur.

Le quartier qui pulse en sourdine

On vit et on court à deux pas de Fives Cail, une zone qui change, se transforme et invente de nouvelles manières d’habiter la ville. Entre friches, rails et nouvelles adresses qui s’installent, on aime ce mix brut et vivant. C’est aussi pour ça que nos runs, même quand ils sont courts, ne se ressemblent pas. Un matin brumeux, une rue vide, un lampadaire qui claque bien… et ça devient une scène à part entière.

Ce que ça nous apporte

Ce n’est pas un exploit sportif, juste un moment simple qui fait du bien. On court pour graisser les articulations, se vider la tête et regarder Lille sans filtre. On aime ces passages du quotidien, sans destination particulière, juste Lille Fives qui déroule et nous avec.

Où ça nous ramène

Retour au calme à La Maison Fives, notre maison d’angle devenue lieu de vie. On y a pensé comme une petite base dans le quartier: un five-room hôtel – notre maison d’hôtes en format mini, avec cinq chambres pour un hébergement simple et design – et, sur la rue, un espace où on crée, expose et partage. Entre atelier et boutique, on tourne autour de la céramique et des pièces qui racontent la matière. Une petite galerie à notre rythme, un lieu ouvert, ancré ici.

On aime les runs comme ceux-là parce qu’ils tiennent tout: l’énergie de la ville, la lumière un peu ciné, et ce côté routine qui remet d’équerre. Rien d’extra, juste ce qu’il faut.

Infos et liens

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EXPO — Alia Ali – Paris Photo, Grand Palais

EXPO — Alia Ali – Paris Photo, Grand Palais

EXPO — Alia Ali à Paris Photo, Grand Palais : notre coup de cœur

On a fait un saut à Paris Photo, dans le cadre du Grand Palais, et on a eu un vrai stop net devant une œuvre d’Alia Ali, présentée par Loft Art Gallery. Une silhouette qui glisse dans les tissus, des motifs qui se fondent, un jeu d’apparition/disparition qui accroche direct l’œil. Ça paraît simple au premier regard, puis ça s’épaissit à chaque passage. On y est revenus plusieurs fois, comme happés.

Ce qui nous a retenus

Un corps englouti dans le textile, des motifs qui dialoguent plus qu’ils ne décorent, et cette sensation de seuil, de bascule entre visible et invisible. Tout est pensé : la matière, la densité des tissus, la construction de l’image, la façon dont le décor avale le sujet et, en même temps, le révèle. Dans une foire où tout va très vite, on s’arrête rarement longtemps. Là, c’était impossible de juste “passer”.

Textiles, identités, frontières

Alia Ali travaille pile à cet endroit qui nous fascine : le textile comme langage, l’identité comme terrain mouvant, les frontières visibles ou invisibles qu’on traverse, qu’on porte, ou qui nous enveloppent. La série exposée tenait ce fil avec une force tranquille. Plusieurs images, même esprit, toutes solides. Notre coup de cœur du jour, sans hésiter.

Pourquoi ça nous parle à La Maison Fives

À La Maison Fives, à Lille, on vit au rythme des matières. Entre l’atelierboutique de céramique et notre maison d’angle transformée en hébergement intimiste, on aime quand l’image et la matière se répondent. Ce rapport au motif, à la peau des choses, ça nous parle autant pour la galerie et l’atelier que pour la manière dont on imagine les espaces de notre maison d’hôtes à Lille Fives Cail. Pas pour “décorer”, mais pour créer des seuils, des passages, des histoires qui tiennent dans une trame.

Pour aller voir et suivre

On repart avec cette image en tête, comme une rémanence. Juste une image qui nous suit après la visite. Et c’est souvent bon signe.

À lire et voir aussi sur notre post Facebook, et pour nous suivre sur les réseaux : https://www.facebook.com/reel/1202723368420678/

EXPO — Paris Photo, Grand Palais

EXPO — Paris Photo, Grand Palais

Paris Photo au Grand Palais : une journée pour regarder autrement

On a pris la route pour Paris Photo, sous la verrière du Grand Palais. Une virée express, filmée en accéléré, juste pour respirer autre chose, se laisser traverser par des idées et, surtout, regarder. Sans programme. Sans pression. On adore ces moments où on s’autorise à être simplement spectateur, curieux et dispo.

La photo, pas seulement des images

Ce qu’on a vu, c’est que la photo aujourd’hui dépasse la simple image accrochée au mur. C’est des installations, des séries, des interventions, des dessins, des montages, des dispositifs. La photo n’est plus une fin, c’est un moyen. Les artistes mélangent tout, déplacent les frontières, inventent des formats. On passe d’un stand à l’autre, et chaque fois c’est une autre intention, un autre langage. On aime bien quand ça bouscule un peu la lecture.

Marcher, regarder, ne pas tout comprendre (et c’est ok)

On a passé des heures à déambuler. À revenir sur certaines œuvres, à en laisser d’autres filer. Parfois on ne comprenait pas tout, et ce n’était pas grave. Il y avait cette sensation d’avancer dans une conversation mondiale où chacun propose sa manière de raconter le réel. C’était dense, simple, agréable. Une vraie parenthèse.

Un morceau du monde sous une verrière

Ce qu’on aime dans ces grandes foires, c’est cette concentration de regards. Des galeries du monde entier rassemblées au même endroit, des écritures qui se croisent. New York, Tokyo, Helsinki, São Paulo, Johannesburg, Séoul, Mexico… tout au même endroit. La même sensation qu’on a pu avoir à la FIAC ou à Art Basel : un petit bout du monde réuni le temps d’un week-end, et nous au milieu, à capter l’énergie qui circule.

Transition sur les quais, puis retour à Lille

Après l’expo, on a marché le long des quais. Juste pour laisser redescendre, laisser les images se mélanger entre elles. Puis retour à Lille. Deux heures à peine. C’est aussi ça, vivre ici : Paris est à côté, accessible, sans en faire un événement à chaque fois.

Ce que ça change pour nous, à La Maison Fives

De retour à La Maison Fives, dans notre maison d’angle du quartier Lille Fives Cail, on ramène avec nous ces envies d’assemblages et de formats libres. Ça nourrit notre atelierboutique de céramique et notre manière de penser les espaces. On aime quand une expo vient infuser une table, un luminaire, une mise en scène, ou simplement la façon d’accueillir. Ici, on est une petite adresse à taille humaine : un five-room Hôtel façon Maison d’hôtes, des chambres pensées comme des bulles, un hébergement qui vit avec ce qu’on découvre ailleurs. C’est notre manière de faire dialoguer la ville, l’art et la maison.

On garde quoi de cette journée ?

Qu’on peut regarder autrement. Qu’on peut accepter de ne pas tout décoder tout de suite. Et que ça fait du bien d’ouvrir les fenêtres, puis de revenir dans notre coin de Lille Fives avec des idées toutes fraîches. Simple, rempli, inspirant. Exactement ce dont on avait besoin.

Voir la vidéo de notre passage à Paris Photo : https://www.facebook.com/reel/1153095576970788/