On adore vous montrer les coulisses de La Maison Fives, notre projet à Lille entre Hôtel intimiste, Maison d’hôtes et futur atelier–boutique de céramique. Aujourd’hui, on parle d’un chantier pas très glamour mais ultra essentiel dans notre coin de Lille Fives / Lille Fives Cail : le grand raccordement au tout-à-l’égout. Avant que la Ville de Lille refasse le réseau dans la rue ce mois-ci, on s’est retroussé les manches pour brancher correctement l’une des deux maisons au réseau d’assainissement.
Pourquoi on a fait ça maintenant
Dans la maison, on a 5 “chambres d’eau”. En clair :
5 douches
5 toilettes
5 lavabos
Autant dire que ça fait du monde à évacuer. Avant, un petit tuyau de 50 mm essayait de gérer tout ça… et non, ça ne passe pas. Pour un hébergement avec plusieurs chambres comme le nôtre, il faut une conduite principale en 100 mm minimum, sinon ça sature, ça refoule et ça finit mal. On préfère largement anticiper, surtout quand on prépare un logement pensé pour le confort au quotidien.
Carottage maison dans la cave
Soula a percé le mur de la cave : 70 cm d’épaisseur entre brique et moellon. Un vrai carottage maison, à la perceuse. De l’autre côté du mur, on arrive directement sur le tout‑à‑l’égout. Ensuite : mise en place du tube, mortier autour pour bien sceller, et c’est clean. La base d’un bon raccord : une conduite bien dimensionnée et une pente régulière pour que tout s’écoule naturellement, sans pompe ni galère.
Le circuit de l’eau, version simple
À l’intérieur, toutes les eaux usées (toilettes, lavabos, douches, cuisine) passent par notre réseau. Ça rejoint une conduite principale qui sort de la maison et se connecte au réseau public. Une fois dehors, la ville prend le relais jusqu’à la station d’épuration. Ce petit tunnel dans le mur, c’est la liaison clé : entre notre quotidien et le grand circuit de l’eau.
Ce que ça change pour nous (et pour vous)
Ce n’est pas le chantier le plus photogénique, mais c’est essentiel pour la vie de La Maison Fives : des chambres qui fonctionnent nickel, un hébergement fiable et prêt pour la suite. On avance sur notre five-room Hôtel à Lille Fives Cail, et juste à côté, on prépare l’atelier–boutique où on partagera nos pièces en céramique et autres créations. Un lieu de vie, ancré dans le quartier, pensé pour durer.
On continue le chantier
On reste focus : faire bien, faire simple, et faire au bon moment. Le raccordement, c’est fait. Prochaine étape : on continue à peaufiner les détails pour que tout soit fluide, dedans comme dehors.
Pour voir la vidéo du chantier et suivre l’aventure en direct, c’est par ici : notre post Facebook.
RUN à Lille, 7h39: la Résidence du Beffroi au lever du jour
Matin frais, 7h39. On trottine en ville, en face de l’Hôtel Hermitage Gantois, et on file vers la Résidence du Beffroi. Ce spot de Lille, on le traverse souvent en courant, mais ce matin tout s’aligne: lumière douce, air qui pique un peu, un border collie qui nous accompagne quelques mètres. On court, on traverse, on regarde.
Une résidence moderne au milieu de la ville qui vit
La Résidence du Beffroi, c’est 258 logements construits entre 1962 et 1965 par une équipe d’architectes lillois, dont Jean Willerval, avec André Lagarde et Pierre Rignol. L’écriture est typique du mouvement moderne : grandes baies horizontales, plan libre, toits-terrasses. On avoue: quand on était gamins, cette esthétique nous paraissait… pas ouf. Aujourd’hui, avec les grands arbres, les immeubles plus récents et d’autres, bien plus anciens, tout autour, l’ensemble s’imbrique et ça vit ensemble. C’est ce qu’on aime dans Lille: des strates, des dialogues, du mouvement.
Instantané de run: « pour la vie », lumière rasante et chien qui trotte
Devant, un néon « pour la vie » posé sur le bas de la façade. La lumière du matin découpe les volumes, le border collie file tranquille à côté de nous. On ralentit deux secondes pour capter l’atmosphère. Le beffroi n’est pas loin; si ça vous parle, jetez un œil au Beffroi de l’Hôtel de Ville de Lille, repère absolu sur ce secteur.
Architecture moderne, sensation très locale
Ce qui nous frappe à chaque passage, c’est la façon dont ces marqueurs modernistes — les façades rythmées, les terrasses, le socle actif — se frottent à la ville d’aujourd’hui. Pas de nostalgie, pas de fétichisme, juste une matière urbaine qui se mélange. C’est un truc qu’on retrouve ailleurs à Lille et qu’on adore raconter depuis La Maison Fives: la ville bouge, on bouge avec elle.
D’un run au quotidien de La Maison Fives
On part souvent de notre base à Lille Fives Cail pour ces runs urbains. Le quartier se transforme, comme toute la ville, et si vous êtes curieux, le projet est bien documenté ici: Fives Cail. Nous, on en fait notre terrain d’exploration avant de rouvrir l’atelier et de retourner à nos pièces en céramique. Pour ceux qui ne nous connaissent pas, La Maison Fives, c’est notre petite maison d’hôtes façon hôtel de cinq chambres et un atelier-boutique qui fait aussi galerie quand les créations sortent du four. On aime quand l’hébergement et la ville dialoguent, un peu comme l’architecture moderne et les arbres autour de la Résidence du Beffroi.
On court, on regarde, on retient
Parfois, il suffit d’un néon, d’un angle de façade et d’un chien qui trotte pour retomber amoureux d’un coin de ville. On garde l’image, on repart, et on se dit qu’on a de la chance de courir dans Lille.
Street art à Lille Fives Cail : La Jeune Fille au survêt bleu, à deux pas de La Maison Fives
On sort de la maison, on tourne la tête, et bam: à dix mètres de La Maison Fives, sur une palissade, une version remixée de La Jeune Fille à la perle. La muse de Vermeer a troqué ses atours du XVIIe pour un survêtement Adidas. C’est signé par l’artiste lilloise N2Cartiste. C’est simple, c’est direct, et ça marche: le passé et le présent, côte à côte, sur le même mur.
Les Faux-Semblants, version Fives
La série s’appelle Les Faux-Semblants. L’idée est claire: prendre des icônes de la peinture et les faire glisser dans l’ADN de la ville. Ici, à Lille, en plein Fives, le clin d’œil fait mouche. On est sur une palissade de chantier, là où le quartier bouge fort: l’endroit parfait pour une pièce d’art urbain qui raconte le mix entre mémoire industrielle et énergie du moment.
Pourquoi on aime
Parce que Vermeer en survêt, c’est l’équilibre parfait entre culture classique et culture de rue.
Parce qu’à 10 mètres de La Maison Fives, ça devient un rendez-vous du quotidien: on passe, on la salue, on sourit.
Parce que ça colle à l’esprit du coin: une vibe en mouvement, des contrastes qui dialoguent, des images qui font parler.
Un spot à deux pas de notre maison d’angle
La pièce est juste là, au coin, sur une palissade. Elle peut changer, disparaître, revenir, c’est la vie du street art. Mais en ce moment, elle tient la place. Si vous êtes de passage à Lille Fives Cail, vous la verrez sûrement en marchant autour de notre rue. Depuis notre Maison d’hôtes — un hôtel de cinq chambres — on adore voir ces œuvres s’inviter dans le paysage et dialoguer avec notre atelier–boutique de céramique et de créations artistiques.
Le clin d’œil de Vermeer, version local club
Ce remix nous rappelle qu’un classique peut vivre mille vies. Ici, la perle brille sous une capuche, et le regard traverse le temps. C’est une carte postale du quartier, écrite à la bombe, qui dit où on en est: entre héritage et futur, entre musée et trottoir.
Infos en bref
Œuvre: La Jeune Fille au survêt bleu, série Les Faux-Semblants
Contexte: palissade, à deux pas de La Maison Fives, dans le secteur Lille Fives / Lille Fives Cail
On continue à partager nos repérages d’art urbain autour de la maison, entre deux cuissons à l’atelier et des allers-retours avec nos cinq chambres. Si vous aimez ces micro-balades visuelles autant que nous, suivez le fil et passez voir la pièce tant qu’elle est là.
Matin bleu et froid, le genre de lumière qui te réveille mieux qu’un café. On avait envie de courir autrement dans Lille, alors on a filé au Cimetière de l’Est, juste à deux pas du centre. Ambiance Halloween, calme total, et notre border collie qui trace devant comme s’il connaissait le chemin.
Un lieu immense, chargé d’histoire
On traverse ces allées immenses, 22 hectares quand même, posés là depuis 1779. Presque 250 ans d’histoires, de familles, de mémoire. C’est le genre d’endroit qu’on oublie souvent, alors qu’il fait partie de la ville autant que les parcs ou les places. On voyait au loin les tours autour de Lille-Europe, entre les arbres jaunes et les feuilles qui tombaient doucement. Un décor d’automne parfait, silencieux, presque trop silencieux.
Courir ici, avec respect
Est-ce qu’on peut vraiment courir dans un cimetière ? On s’est posé la question aussi. Au final, on a trottiné doucement, on a salué les gars qui entretiennent le lieu, et on a fait gaffe à rester discrets. Pas de musique, pas de bruit, juste le souffle et les pas sur le gravier. Le cimetière était pour nous, et tous les autres ne bougeaient plus depuis longtemps. Ça remet les choses à leur place, et ça rend la course plus simple, plus tranquille.
Un run pour redécouvrir la ville
Ce matin-là, c’était juste ça: un run de plus dans Lille, dans un endroit qu’on fréquente peu et qui pourtant se visite. On aime explorer la ville autrement depuis La Maison Fives, notre petite base dans le coin de Lille Fives, pas loin de l’ancien site Fives Cail. On court, on marche, on regarde. Et on rentre ouvrir, plus tard, notre atelier-boutique de céramique quand la ville se réveille.
Parenthèse locale depuis notre maison d’hôtes
Pour ceux qui nous suivent, on est Ben & Soula, et on transforme une maison d’angle en five-room Hôtel / Maison d’hôtes à Lille. On aime partager ces petits moments du quotidien, entre deux sessions à l’atelier et la boutique. Ce n’est pas une grande aventure, juste une respiration dans la ville, une idée de balade si vous cherchez un endroit paisible, un peu à part, pendant votre Hébergement ou votre nuit en chambres à Lille.
Matin d’automne, 8 h. On chausse les baskets à La Maison Fives, dans Lille Fives / Lille Fives Cail, et on file pour un petit run de mise en jambes. Cinq minutes plus tard, on débouche dans le quartier de Moulins devant l’auberge de jeunesse Stéphane-Hessel. Design futuriste, couleurs qui claquent, on lève la tête et on se dit qu’à Lille, l’architecture sait surprendre.
Un heptaèdre éco-responsable qui claque
Posé boulevard Paul-Painlevé, le bâtiment se présente comme un heptaèdre éco-responsable, pensé basse consommation et signé par JDS Architects / Julien De Smedt. Les volumes sont audacieux, les façades colorées, et l’ensemble donne une vraie identité au lieu. À deux pas du centre, l’auberge casse clairement les codes du logement collectif avec une présence urbaine forte et créative.
Un autre regard sur l’hébergement collectif
L’auberge Stéphane-Hessel fait partie du réseau HI France. Au-delà du toit et du lit, on sent une vraie volonté de proposer un hébergement accessible qui dialogue avec la ville. Pour nous qui aimons l’architecture et la vie de quartier, ce spot est une belle halte lors d’un run matinal, avant de repartir vers Fives et ouvrir notre atelier-boutique de céramique et créations.
De Fives à Moulins, l’itinéraire express
Ce qu’on adore à Lille, c’est la proximité entre les ambiances. On part de Fives, on traverse quelques rues, et on se retrouve face à une pièce de design architectural contemporaine. Si vous aimez explorer la ville en courant ou en marchant, ce tracé est parfait: un aller-retour rapide qui mixe quartiers en mouvement, espaces verts et découverte architecturale. Et si vous séjournez dans un Hôtel ou une Maison d’hôtes du coin, gardez ce point d’intérêt dans votre liste, surtout si l’architecture vous parle autant qu’à nous.
Parce que ce bâtiment prouve qu’un lieu de chambres partagées peut être iconique, durable et fun. Et parce qu’on aime cette énergie qui relie nos quartiers, de Fives à Moulins, avec des lieux qui osent. On continue notre série RUN à Lille, à la recherche de parcours qui mêlent ville, culture et belles rencontres.