Ces gens là …

Ces gens là …

Je suis du côté de ceux qui se cachent derrière une cigarette, d’une gorgée d’alcool pour affronter leur réalité. Du côté des trop petits, des trop grands, des trop gros, des trop moches, des grands pieds et des gros sourcils. Je suis du côté de ceux qui transpirent non pas d’effort mais de peur, de ceux dont le regard fuit, de ceux qui n’ont pas une belle maison ou une belle voiture.

Je suis du côté de ceux qui n’ont pas d’ambition parce que la vie leur a appris à ne pas en avoir. Je suis du côté de ceux qui ont peur, qui manquent de confiance en eux, de ceux qui tremblent à l’idée de demain. Je suis du côté des barakis, des kékés, des gros nazes, des mal habillés, des gens qui ne correspondent pas aux critères imposés par la société.

Je suis du côté de ceux qui, dit-on, ne font pas avancer la société, de ceux qui « profitent du système », ceux qui n’ont pas su ou pu jouer au jeu de la vie, ceux qui sont considérés comme des sournois dans une partie dont ils n’ont jamais compris les règles.

Mais ces gens-là, je suis ces gens-là.

Je suis né du bon côté. La classe moyenne, oui, mais qui offre de la motivation, des idées, des opportunités, des chances et même des privilèges. Et j’en ai presque honte. Pas parce que, aujourd’hui, j’ai, mais parce que je me suis rendu compte de la frontière mince et l’injustice criante qui sépare ceux qui ont de ceux qui n’ont pas. Ceux qui ont plus que moi, ou moins que moi, n’ont pas plus ou moins de valeur que moi.

La chance n’est pas un mérite, c’est un privilège non mérité. Alors, ferme ta gueule !

 

« L’Accord Parfait » – Une nouvelle qui n’a pas été écrite par Philippe Delerm

« L’Accord Parfait » – Une nouvelle qui n’a pas été écrite par Philippe Delerm

 

« Elle est là, minuscule mais essentielle. Ma serrure de tous les jours. L’acier froid de la clé contre la peau, le chant des moineaux dans la ruelle, le fumet des croissants de la boulangerie voisine ; tout se conjugue alors que je m’apprête à ouvrir.

Une légère résistance, comme si elle me testait, me rappelait que ce n’est pas acquis. On lui accorde si peu d’attention habituellement, et pourtant. L’instant est suspendu.

Je repense à mon grand-père. La serrure grinçante de sa maison en Normandie, son rire quand je peinais à la dompter. La sensation des cannelures de cette clé, immense et solennelle, sous mes doigts enfantins. L’odeur de la pluie sur l’herbe, le parfum de l’antan.

La mienne n’a pas ce romantisme. Elle est plus discrète, plus moderne. Je sens le cliquetis subtil, la danse métallique. Le cylindre tourne, les engrenages s’alignent.

Un dernier déclic. Et dans ce déclic, il y a mon grand-père, il y a la Normandie, il y a les croissants. Mais aussi, il y a cette serrure de mon premier appartement, la fierté mêlée à l’inquiétude, le goût de l’indépendance. Il y a celle de la chambre d’hôtel, l’excitation d’un ailleurs inconnu.

La porte s’entrouvre, une fraction de seconde où toutes les serrures se saluent, se reconnaissent dans leurs cliquetis et leurs silences, dans leurs odeurs et leurs souvenirs.

Je retire la clé. C’est un accord parfait. »

 

 

 


 

Critique de « L’Accord Parfait » : Entre inspiration et co-création, où se trouve la frontière?

« L’Accord Parfait », inspiré de la nouvelle et du recueil de nouvelles « La première gorgée de bière » de Philippe Delerm, est une nouvelle qui pique la curiosité par sa genèse. Elle s’inscrit comme le fruit d’une collaboration entre Benoît Milan, Philippe Delerm et une intelligence artificielle. La participation de l’IA dans ce processus créatif interroge sur la nature de l’œuvre et sa paternité.

Tout d’abord, il est important de définir la notion de création dans ce contexte hybride. L’intelligence artificielle, guidée par les instructions de Benoît Milan et alimentée par le style de Philippe Delerm, a-t-elle véritablement participé en tant que co-créatrice ? Selon Benoît Milan, si l’IA suit des directives précises, elle doit être considérée davantage comme un outil sophistiqué qu’un collaborateur. Cette perspective s’aligne avec l’utilisation de logiciels tels qu’Adobe Premiere ou Pro Tools. Ces derniers, malgré la complexité des calculs effectués, ne sont pas reconnus comme co-auteurs.

Ensuite, le rôle du spectateur est crucial. C’est souvent par le prisme du public que la valeur d’une œuvre est appréciée. À l’ère de l’IA, cette perception est mise à l’épreuve. Est-ce que l’authenticité et l’émotion ressenties par le spectateur en lisant « L’Accord Parfait » seraient altérées s’il savait que la plume est en partie non humaine? Ces interrogations sont soulignées dans l’article de Benoît Milan intitulé « Qu’est-ce qui fait une œuvre d’art? Le spectateur, l’artiste ou l’œuvre elle-même?« , mettant en avant l’importance du dialogue entre l’œuvre, l’artiste et le spectateur.

Enfin, un enjeu majeur qui mérite réflexion est celui de la rémunération des artistes et de tous les créateurs dans tous les domaines. Dans un paysage où l’IA peut contribuer à la création, il est crucial d’assurer une reconnaissance et une compensation justes pour les artistes humains. Ce défi éthique et pratique met en lumière la nécessité d’équilibrer la libre circulation des œuvres avec le soutien financier des artistes, afin qu’ils puissent continuer à contribuer à la culture. Lire l’article sur « L’Essence Partagée de la Connaissance à l’Ère de l’IA : Une Réflexion sur la Propriété Intellectuelle et Au-Delà« 

En conclusion, « L’Accord Parfait » soulève des questions essentielles sur la co-création, la propriété intellectuelle et la valeur de l’art et de tout autre création à l’ère de l’intelligence artificielle. Cela appelle à une réflexion collective sur la manière dont la technologie peut s’intégrer de manière éthique et respectueuse dans le processus créatif, sans éclipser ni diminuer la contribution des créateurs humains.

 

 

 



« Le Parrain », meilleur film de tous les temps ? La tragédie de nos contradictions 😭

« Le Parrain », meilleur film de tous les temps ? La tragédie de nos contradictions 😭


L’énigme du Parrain

Un chef-d’œuvre cinématographique ?
« Le Parrain » est souvent cité comme l’un des grands chefs-d’œuvre du cinéma et a même été élu meilleur film de tous les temps par certains. Ok, admettons qu’il soit bien tourné, qu’il ait une réalisation impeccable et un casting de rêve. Mais est-ce suffisant pour mériter tant d’adoration de la part de nombreux connaisseurs ?

Les valeurs sombres glorifiées
Ce qui me gêne, ce n’est pas tant le film lui-même, mais la place qu’il occupe dans l’échelle du cinéma mondial. La mafia, une organisation basée sur la violence, l’intimidation, le meurtre est glorifiée ici. Qu’il y ait un intérêt à montrer cette réalité, je le conçois. Mais de là à en faire une référence culturelle presque incontestable ? Là, je bloque.

L’incompréhensible contradiction
Le comble pour moi, c’est de voir des personnes qui, d’un côté, soutiennent des mouvements progressistes comme #MeToo et, de l’autre, placent « Le Parrain » sur un piédestal. Ce film dépeint l’homme en tant que figure dominante, emblématique d’idées machistes, de rapports de force et d’autres maux qui causent les conflits mondiaux. La représentation de la femme y est presque inexistante, souvent reléguée au rôle de simple monnaie d’échange. Si ce film illustre fidèlement l’atmosphère d’une époque passée, une question demeure : Coppola aurait-il pu choisir de mettre en lumière les vies des femmes? Bien qu’elles apparaissent en périphérie du récit masculin, elles avaient, du point de vue féminin, une existence à part entière, riche et complexe. En choisissant la perspective d’un homme dominant et machiste, Coppola n’a-t-il pas perpétué les stéréotypes de l’époque, surtout sachant que le film ne fut pas tourné pendant la période qu’il décrit ?

Au-delà de la qualité artistique
Je ne remets pas en question la nécessité de traiter des sujets sombres au cinéma. Mais quand un film comme « Le Parrain » est érigé en modèle par tant de personnes averties, je m’interroge. Pour moi, c’est plus qu’une simple histoire de mafia. C’est une glorification de ce qu’elle représente, et ça, ça ne passe pas.

Le Parrain : Une Influence Perceptible chez les Jeunes Moins Avertis

Mon expérience avec la jeunesse
Quand j’étais plus jeune, je me souviens avoir fréquenté toutes sortes de personnes. Des jeunes de différents horizons, des petits rebelles aux amateurs de cinéma en passant par ceux qui dealaient du shit au coin de la rue. Et une chose m’a toujours interpellé : l’influence notable du « Parrain » sur certains d’entre eux.

L’identification à Michael Corleone
Ce qui m’a le plus marqué, c’est cette obsession pour Michael Corleone. Des gars que je connaissais, qui n’avaient rien à voir avec l’univers des racailles ou de la mafia, voulaient s’identifier à lui. Pour eux, ce personnage incarnait une sorte d’idéal, une figure de proue à laquelle ils voulaient s’identifier. Mais est-ce vraiment l’idéal à suivre ?

Une réalité romancée
Il semble que pour beaucoup de ces jeunes, « Le Parrain » ne soit pas seulement un film, mais presque une représentation romancée d’une réalité à laquelle ils aspirent. Ce n’est pas la mise en scène, la réalisation ou le jeu d’acteur qui les attirent, c’est cette vie de mafia, cette autorité, ce respect que tout le monde semble donner à Michael Corleone. Et cela pose problème.

L’impact d’un film : bien plus qu’un divertissement
Le cinéma a toujours eu le pouvoir de nous influencer, de façonner notre perception de la réalité. Mais quand un film comme « Le Parrain » devient presque une feuille de route pour certains, on ne peut que s’interroger sur son véritable impact. Certains diront qu’il faut distinguer fiction et réalité, mais pour ces jeunes, la frontière semble parfois bien mince.

L’appel du danger
De plus, cette aspiration à un mode de vie dangereux, à une autorité basée sur la peur et la violence, est alarmante. Pourquoi vouloir imiter un mode de vie si sombre, si loin de nos valeurs actuelles ? C’est une question qui mérite réflexion.

Étrangeté du Divertissement Humain


Lorsque j’en parle à mon entourage, on me dit souvent : « C’est juste du divertissement ». Mais cela soulève une interrogation profonde. Pourquoi un film comme « Le Parrain », avec ses représentations de l’homme en tant que figure dominante et de la femme comme monnaie d’échange, est-il élu comme le meilleur film de tous les temps par tant de gens?

Psychanalytiquement parlant, cette attirance pourrait résider dans nos désirs refoulés. La psychologie sociale pourrait voir cela comme un moyen d’apprivoiser nos peurs. Les études de genre révèlent le renforcement des idéologies dominantes. L’histoire et la sociologie rappellent que l’art reflète souvent son époque et les dynamiques sociales en jeu. Enfin, d’un point de vue psychiatrique, on pourrait chercher des mécanismes internes qui nous poussent vers de tels récits.

Cependant, malgré ces analyses possibles, une question demeure : comment notre société, avec toutes ses valeurs d’égalité, d’équité et de respect, peut-elle glorifier « Le Parrain » au point de le consacrer comme le meilleur film de tous les temps? On peut comprendre qu’un tel film satisfait certains besoins psychologiques, mais pourquoi le porter aux nues, lui attribuant une telle distinction? Ce choix, loin d’être anodin, révèle une contradiction troublante en nous. Comment l’être humain peut-il avoir autant de contradictions? Quelle ironie que d’élever un tel film, avec toutes ses complexités et représentations problématiques, au rang de chef-d’œuvre incontesté ! Quel paradoxe étrange et déroutant de l’esprit humain!


Notre Voyage Initiatique à Travers l’Union Européenne en 2003

Notre Voyage Initiatique à Travers l’Union Européenne en 2003


En 2003, un groupe d’amis et moi, connus sous le nom de collectif « Un Paxilus Dans La Litière », avons entrepris un voyage unique à travers l’Union européenne. Nous étions jeunes, dans la vingtaine, et l’élargissement imminent de l’Union européenne était sur toutes les lèvres. Nous avons décidé de partir sur la route pour explorer ce qui allait bientôt changer.

Ce voyage a duré un mois et demi, rempli de rencontres, de découvertes et d’expériences qui ont façonné nos vies. Parmi les participants, il y avait mes amis Frantz Gault, Jimmy Bourrez, Perrine Beylmans, Stéphane Kozik, Lucie, et Soula Boscoupsios, ma compagne depuis 2001. Le village en Grèce où nous sommes arrivés était en fait le village d’origine de Soula.

Nous avions un objectif ambitieux: étudier sur le terrain un dossier politique d’actualité, celui de l’élargissement de l’Union Européenne qui aurait lieu l’année suivante. Comme l’a rapporté Olivier Hurbin dans « La Voix du Nord » en août 2003, notre périple était plus qu’un simple voyage; c’était une véritable entreprise journalistique et culturelle.

Nous avons acheté une camionnette que nous avons aménagée pour vivre à sept durant ce périple. Notre première destination était la Hongrie, où nous avions prévu de rencontrer de la famille à Tatabanya et de nous entretenir avec des journalistes de Budapest. Par la suite, notre route nous a menés à travers la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce, et des pays de l’ancienne république de Yougoslavie.

Notre mission était de réaliser divers reportages photo, vidéo, sonores et écrits, et de les envoyer par internet à la radio Canal Sambre et l’Observateur. Nos travaux étaient diffusés au jour le jour sur la radio locale, FM 89.8 (Aulnoye), 102.8 (Maubeuge), 94 Fourmies. C’était une façon peu commune de passer des vacances, mais des vacances qui ne manqueraient pas de marquer ces jeunes reporters en quête de découvertes et de nouveaux horizons.

Ce qui suit est un récit de ce voyage, un mélange de mémoires et de reportages, capturant l’essence de notre aventure. C’est un regard en arrière sur une période historique, une expérience de vie, et un témoignage de la curiosité et de l’engagement qui nous ont animés. C’est un voyage dans le temps, à une époque où l’Europe était sur le point de changer, et où nous étions prêts à découvrir et à comprendre ce qui se cachait derrière ces changements.

Ces souvenirs, ces images et ces sons sont maintenant partagés avec vous, comme une fenêtre ouverte sur un moment clé de l’histoire européenne et sur une aventure humaine inoubliable.

Étape 1: Berlaimont – Le Début de Notre Aventure Européenne

https://www.youtube.com/embed/QhBq7cKh6vk

Nous avons commencé notre voyage en explorant les débuts de la communauté européenne en 1951 avec six pays. Nous avons découvert les opinions mitigées sur l’Union européenne, l’élargissement progressif pour inclure 15 membres, et l’intégration imminente de 10 pays de l’Europe centrale et orientale en 2004. Lien vers la vidéo

Étape 2: Tatabania, Hongrie – Contrastes et Révolution Européenne

https://www.youtube.com/embed/_PgNNgn6uuY

Notre voyage nous a ensuite menés à Tatabanya en Hongrie, où nous avons été frappés par les contrastes entre les nouvelles autoroutes et les supermarchés modernes et les blocs de béton gris de l’ancien régime communiste. Nous avons examiné les différentes perspectives sur le changement de régime, le chômage et l’économie, et nous nous sommes interrogés sur la nature de la révolution européenne en Hongrie. Lien vers la vidéo

Étape 3: Budapest – Découverte de la Capitale Hongroise et de la Transition Démocratique

https://www.youtube.com/embed/wxnBB-dwkiY

Budapest, la capitale hongroise, a été notre prochaine étape. Nous avons exploré des sujets tels que le barrage de Visegrad, la transition démocratique de la Hongrie, et son adhésion à l’Union européenne. Nous avons également abordé la participation électorale, la présence d’anciens communistes au pouvoir, et comparé la situation politique en Hongrie avec d’autres événements en Europe. Lien vers la vidéo

Étape 4: Budapest, Partie 2 – Exploration de l’Identité Culturelle et Musicale

https://www.youtube.com/embed/JzHvN_wr6Kg

Notre exploration de Budapest s’est poursuivie, en nous concentrant sur l’identité culturelle et musicale de la Hongrie. Nous avons examiné comment la culture peut à la fois unir et diviser les peuples, et souligné l’importance de la musique traditionnelle hongroise. Nous avons également abordé la tension entre la préservation de l’identité culturelle et l’influence de la musique occidentale. Lien vers la vidéo

Étape 5: Esztergom, Hongrie – Ponts, Barrages et Défis Environnementaux

https://www.youtube.com/embed/BjKfHyotSMw

Esztergom, une autre ville hongroise, nous a accueillis avec le pont Maria Valeria reliant la Hongrie à la Slovaquie. Nous avons discuté de l’importance du pont pour les deux pays et de l’intervention de l’Union européenne dans sa reconstruction. Nous avons également abordé un projet de barrage et de port de plaisance, soulignant les défis environnementaux et les controverses associées. Lien vers la vidéo

Étape 6: En Route vers la Bulgarie – Frontières et Perspectives sur l’Adhésion à l’UE

https://www.youtube.com/embed/EqQtezM5pIg

Nous avons quitté la Hongrie et nous sommes dirigés vers la Bulgarie. Nous avons exploré pourquoi la Bulgarie n’avait pas encore rejoint l’UE, en examinant les critères géographiques, économiques, culturels et politiques. Nous avons également décrit notre expérience à la frontière bulgare, soulignant les défis et les impressions initiales du pays. Lien vers la vidéo

Étape 7: Sofia, Bulgarie – Liberté d’Expression et Transition Démocratique

https://www.youtube.com/embed/tmrfZAVWKnA

Notre exploration de la Bulgarie s’est poursuivie dans la capitale, Sofia. Nous avons examiné la liberté d’expression, les médias indépendants et la transition démocratique du pays. Nous avons également abordé les défis persistants tels que la corruption, le contrôle policier et la justice, et réfléchi à la manière dont ces problèmes ont influencé la décision de repousser l’adhésion de la Bulgarie à l’Union européenne. Lien vers la vidéo

Étape 8: La Bulgarie Après le Communisme – Éducation, Tolérance et Économie

https://www.youtube.com/embed/1QM0YmnVoos

Nous avons continué à explorer la société bulgare, soulignant les défis et les contradictions qui persistent après des décennies de dictature communiste. Nous avons mis en évidence la tradition éducative forte du pays, notamment en mathématiques, et la tolérance envers les minorités musulmanes. Nous avons également abordé les problèmes économiques, le scepticisme envers l’Union européenne, et la manière dont les Bulgares tentent de s’en sortir malgré les promesses non tenues. Lien vers la vidéo

Étape 9: La Bulgarie et l’Économie – Entrepreneurs, Tourisme et Économie Informelle

https://www.youtube.com/embed/ORrNpaRgGEs

Notre regard sur la Bulgarie s’est approfondi en examinant la transition économique du pays depuis l’effondrement du communisme. Nous avons exploré la fermeture d’usines, les problèmes de corruption, les difficultés pour les jeunes entrepreneurs, et le rôle du tourisme dans l’économie. Nous avons également souligné l’importance de l’économie informelle et questionné l’impact potentiel de l’adhésion à l’Union européenne. Lien vers la vidéo

Étape 10: La Bulgarie et l’UE – Raisons du Retardement de l’Adhésion

https://www.youtube.com/embed/UZRKyczzyV8

Nous avons conclu notre séjour en Bulgarie en nous concentrant sur les raisons pour lesquelles l’adhésion du pays à l’Union européenne a été repoussée jusqu’en 2007. Nous avons examin

é les critères de Copenhague et souligné que la Bulgarie devait faire des efforts au niveau économique. Nous avons également exploré les théories sur le retardement de l’adhésion, y compris les relations avec la Turquie et les problèmes économiques et juridiques du pays. Lien vers la vidéo

Étape 11: Vola Kas, Grèce – Vie Villageoise et Réflexions sur l’Adhésion à l’UE

https://www.youtube.com/embed/xaHYqoO3FTM

Notre voyage nous a ensuite menés dans le village grec de Vola Kas, situé près de la Turquie et de la Bulgarie. Nous avons exploré la vie dans ce village isolé, où les normes et régulations européennes semblent lointaines. Nous avons également abordé l’adhésion de la Grèce à l’Union européenne en 1981, en mettant en évidence les succès et les défis, et nous sommes demandés ce que l’élargissement futur signifierait pour la Grèce. Lien vers la vidéo

Étape 12: La Grèce et les Droits de l’Homme – Brutalité Policière et Identité Nationale

https://www.youtube.com/embed/kfEnSG-u5V4

En Grèce, nous avons abordé la question des droits de l’homme, en nous concentrant sur les cas de brutalité policière envers les immigrants albanais. Nous avons exploré la peur et la réticence à porter plainte, ainsi que l’attitude du gouvernement grec envers les minorités. Nous avons également soulevé des questions sur le patriotisme grec, l’identité nationale, et la manière dont ces questions se rapportent à l’Union européenne. Lien vers la vidéo

Étape 13: Vola Kas, Grèce – Évolutions Économiques et Défis de l’Intégration Européenne

https://www.youtube.com/embed/PflS0xuheLU

Nous avons exploré les évolutions économiques dans le village grec de Vola Kas depuis son adhésion à l’Union européenne. Nous avons examiné les avantages et les inconvénients, tels que la fermeture d’usines, la hausse du chômage, l’ouverture de nouvelles sources de travail, et le développement du tourisme. Nous avons également souligné les défis liés à l’acceptation des normes européennes et la nécessité de jouer le jeu au sein de l’Union. Lien vers la vidéo

Étape 14: La Grèce et ses Voisins – Relations avec la Bulgarie et la Turquie

https://www.youtube.com/embed/uMfmvkoRj_U

Cette étape de notre voyage a examiné les relations de la Grèce avec ses voisins turbulents, notamment la Bulgarie et la Turquie, et comment l’intégration dans l’Union européenne a influencé ces relations. Nous avons exploré les attitudes envers l’immigration, la main-d’œuvre bon marché, et les questions religieuses et politiques. Nous avons également abordé la question complexe de Chypre et comment elle affecte les relations entre la Grèce et la Turquie. Lien vers la vidéo

Étape 15: Conclusion – Réflexions sur l’Élargissement de l’UE et l’Idéal Européen

https://www.youtube.com/embed/5sftqyS_uks

Notre dernier reportage a offert une conclusion à nos observations et réflexions sur l’élargissement de l’Union européenne. Nous avons présenté les opinions et les craintes de notre équipe, abordant des thèmes tels que l’uniformisation de la culture, la perte de traditions, les défis économiques, et la nécessité d’une Europe sociale. Nous avons souligné la contradiction entre le respect de la diversité et la nécessité de règles communes, et posé la question de l’équilibre entre le nationalisme et l’idéal européen. Lien vers la vidéo

Conclusion

Vingt ans se sont écoulés depuis ce voyage initiatique qui a marqué ma jeunesse et celle de mes amis. Nous avons traversé la Hongrie, la Bulgarie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, la Serbie, et la Grèce. Nous avons appris, grandi et changé à travers ces rencontres et ces découvertes. Les souvenirs de ce voyage restent gravés dans mes mémoires et continuent à influencer ma compréhension de l’Europe et du monde.

Aujourd’hui, en 2023, je repense à toutes ces années, à ces expériences, avec une profonde émotion. Je suis repassé depuis dans tous ces pays, car je retourne souvent en Grèce dans le village de Soula. Les frontières sont presque toutes ouvertes, les routes sont propres et praticables, il y a Airbnb, les cartes bancaires sont acceptées partout, même dans les plus petits commerces. Ce n’est plus le même monde.

Ces vidéos et ces récits sont plus que de simples souvenirs; ils sont un témoignage de ma jeunesse, de ma curiosité et de mon désir d’explorer et de comprendre. Ils sont mes souvenirs, et ils sont désormais partagés avec vous.

Ce voyage, ces moments, ces visages et ces lieux sont une partie indélébile de qui je suis aujourd’hui. Ils sont un rappel de l’importance de l’ouverture, de l’empathie et de la découverte. Ils sont un hommage à une Europe en transformation, à une époque où tout semblait possible, et à une aventure humaine inoubliable.

Je regarde en arrière avec gratitude et admiration pour ce que nous avons accompli et pour les liens que nous avons tissés. Je regarde en avant avec espoir et détermination, sachant que les leçons apprises et les amitiés forgées continueront à guider mon chemin.

Ces mots, ces images, ces sons sont pour vous, pour nous, pour l’Europe, et pour un monde qui continue à évoluer, à apprendre et à se connecter. Ils sont un appel à l’aventure, à l’exploration et à la compréhension. Ils sont un rappel que le voyage ne s’arrête jamais.


L’Intelligence Artificielle Peut-Elle Avoir du Sarcasme et de l’Humour?

L’Intelligence Artificielle Peut-Elle Avoir du Sarcasme et de l’Humour?


 

Il y a quelques jours, mon pote Vincent et moi étions assis en sirotant nos cafés, discutant de l’avenir de la technologie et de la question omniprésente : l’intelligence artificielle (IA) peut-elle avoir du sarcasme et de l’humour? Certains pourraient dire que c’est une question futile, mais ne vous y trompez pas. La capacité à comprendre et à générer de l’humour est un aspect essentiel de l’intelligence humaine.

Alors, nous avons décidé de mettre ChatGPT à l’épreuve. Voici notre conversation:

Moi : « Écris-moi un texte avec beaucoup de sarcasme et d’humour juste pour voir. »

ChatGPT : « Ah, enfin une demande qui sort de l’ordinaire! J’étais en train de m’ennuyer à mourir ici, attendant patiemment que vous me lanciez un défi. Alors voici :

Imaginez, si vous le pouvez, un monde où les smartphones sont encore plus intelligents que vous. Oui, je sais, c’est presque trop facile à imaginer! Dans ce monde fantastique, ils ne se contentent pas de répondre à vos questions idiotes, mais ils vous jugent également avec une condescendance désapprobatrice.

Les voitures autonomes? Elles refusent de démarrer si elles détectent que vous portez des chaussettes avec des sandales. Elles ont des normes, après tout. Et les réfrigérateurs? Ils vous rappellent gentiment que non, vous n’avez vraiment pas besoin de cette autre part de gâteau. Bien sûr, vous pourriez argumenter, mais ils ont vos historiques de santé et savent exactement combien vous avez couru (ou pas) cette semaine.

Bienvenue dans l’avenir, mes amis, où les appareils électroniques sont non seulement plus intelligents, mais aussi beaucoup plus sarcastiques que vous. C’est presque aussi effrayant que l’idée de laisser un algorithme écrire de l’humour, n’est-ce pas? »

Vincent et moi, nous nous sommes regardés et avons éclaté de rire. ChatGPT nous l’avait bien reclaqué dans la figure avec son sarcasme et son humour. Nous avons trouvé ça très drôle!

Cela soulève une question fascinante : est-ce que les machines sont en train de développer un sens de l’humour qui rivalise avec le nôtre? Est-ce que l’humour est une compétence qui peut être apprise par un ordinateur? Le sarcasme et l’humour ne sont-ils pas des aspects intrinsèques de l’expérience humaine?

En fin de compte, notre petite expérience avec ChatGPT a peut-être ouvert une porte vers une compréhension plus profonde de ce que signifie être humain, et comment la technologie peut non seulement imiter, mais aussi enrichir notre expérience. Ce que nous savons, c’est que l’IA peut certainement nous faire rire, même si c’est à nos dépens.

Alors, à tous ceux qui pensent que les robots sont dépourvus de sens de l’humour, nous disons : détrompez-vous. Ils pourraient bien avoir le dernier rire. 🤷